Topia, 2021
Douglas, contreplaqué marine, impressions UV
280 x 220 x 110 cm




 

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Les notions d’urbanité et de ruralité ne sont plus à envisager aujourd'hui dans une dichotomie radicale, mais comme étant des espaces géographiques qui dialoguent et se superposent entre eux. Différentes sources iconographiques du paysage local sont ici convoquées. Sur une structure, à mi-chemin entre l’architecture et le châssis, s'érigent des formes aux contours aléatoires où se joue une cartographie sensible entre les photographies de l’artiste et des citations de peintures anciennes provenant des collections du Musée des Beaux-Arts de Reims. La composition numérique dialogue avec le support et la végétation ambiante.

Le mot Topia recouvre plusieurs significations : dérivé du grec ancien tópos « lieu », du mot topiaire du latin topiaria « l’art des jardins » ou encore emprunté à l’histoire de la peinture désignant les paysages en fresque décorant les murs d’une maison représentant des vues de fantaisie, des sites champêtres…



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Avec le soutien du Parc naturel regional de la Montagne de Reims, de La Fileuse : friche artistique,  du Musée des Beaux-arts de Reims et de La malterie.


Extraits des peintures de Francois Clovis Hécart-Gaillot “Le grand Faulx de Versy”, “Vue prise du Parc Pommery” d’Emile Barau 1894, et “Sermiers” de Guilllaume Ernest Pellus, collection du musée des Beaux-arts de Reims.
Aide à la réalisation : Théo Romain-Sobota, Anthony Ferrandis, Alain Ferrandis, Lionnel Thiry
Aide à l'installation : Théo Romain-Sobota, Saïd Sekouri, Emilie Renoir-Sibler


Photos : Théo Romain